Le changement climatique aura des conséquences importantes sur la pousse de l'herbe. Dans le cadre du groupe éleveurs Segréen dont fait partie Antoine LARDIEUX, ils ont identifié des leviers :
- Valoriser les pousses de printemps pour produire des fourrages de qualité
- Stocker des fourrages de qualité avant la sécheresse estivale
- Assurer une repousse après les déficits de l'été
Le principal impact du changement climatique sur mon exploitation est l'avancement des récoltes d'environ 4 semaines sur des dates dites normales auparavant. Je sécurise mon système fourrager en implantant différentes cultures, en ayant des multi-espèces mais aussi en cultivant le maïs. Il est important aussi de récolter les fourrages de différentes manières : par des enrubannage sur les coupes précoces et par des foins pour les coupes les plus tardives mais aussi sous forme d'ensilage pour les cultures de maïs. Sur la diversification fourragères, on a les prairies et les cultures de dérobées à valoriser de différentes façon : pâturage, affouragement en vert... Avoir des fourrages c'est bien mais il faut savoir les récolter et les distribuer. Depuis quelques temps, nous implantons nos semis de prairies sous couvert de céréales (avoines ou orge). Pour favoriser les légumineuses, on implante au printemps.
Antoine LARDEUX - Segré (49)
Cette première vidéo a été réalisée dans le cadre du projet de recherche CAP’Adapt qui vise à construire et développer des systèmes d’élevage caprins innovants et résilients en Pays-de-la-Loire : quatre groupes d’éleveurs travaillent sur leur territoire pour adapter leurs pratiques. Ils ont décidé de partager leur réflexion sous forme de vidéos.
Source : Chambre d'agriculture Pays de la Loire