Nous pensons, en premier lieu, à l’abreuvement des animaux (Il est judicieux de parler d’alimentation hydrique). De nombreuses questions se posent : qualité, quantité, positionnement, nombre, accessibilité, contenance, entretien…, quelles sont les réponses ? Ceci en bâtiment comme au pâturage.
« L’abreuvement de bovins au pâturage à partir d’une eau de mauvaise qualité était responsable d’avortements sur les génisses »
« Un troupeau de 220 vaches laitières, une traite qui dure près de 2 heures, occasionnait un sous abreuvement pour les vaches laitières traites dans les dernières, le positionnement d’un bac dans l’aire d’attente a permis un gain de 2 kg de lait pour les animaux traits à la fin ».
Bien sûr, l’eau est également indispensable pour l’hygiène de traite, l’entretien du matériel de traite (salle de traite ou robot) et l’entretien du tank. Les questions qui se posent portent surtout sur la qualité bactériologique, la qualité chimique, les débits, la production et l’utilisation de l’eau chaude. A chaque question une réponse en fonction surtout du type de matériel de traite.
« Le nettoyage d’une machine à traire avec une eau de qualité bactériologique moyenne a occasionné des résultats germes du lait élevé ».
L’eau a également d’autres utilisations possibles et les réponses sur la qualité requise ne « coulent pas forcément de source ». Comment être certain que l’eau brumisée ne peut pas provoquer des soucis sanitaires ?
« La brumisation dans un bâtiment avec une eau de qualité irrégulière a provoqué des troubles oculaires et pulmonaires sur des laitières ». L’eau utilisée pour le traitement des phytosanitaires doit-elle correspondre à certaines recommandations ? »
« Puis-je utiliser une eau de moindre qualité pour le nettoyage « grossier » de certains outils de travaux dans les champs ? »
Pour connaitre la qualité de l’eau, des questions se posent également : quand réaliser un prélèvement et combien de fois par an ? où prélever ? quels critères analyser ? Ce n’est pas simple et pourtant toutes les autres questions dépendent souvent des analyses d’eau.
« Un éleveur est surpris d’avoir une analyse d’eau, issue du réseau, de qualité moyenne. L’explication était une recontamination de l’eau dans son circuit de distribution ».
Lorsque l’eau n’a pas la qualité requise pour l’utilisation prévue, comment s’y retrouver avec tous les matériaux de traitement de l’eau (désinfection, traitement du fer et du manganèse, dureté, vortex…) ?
« Dans un élevage de 150 vaches laitières, la cuve tampon n’était pas du tout adaptée, pour le temps de contact et les besoins des animaux ».
Vos Conseillers et Experts Seenovia peuvent répondre à vos questions sur l'eau dans votre élevage, n'hésitez pas à nous contacter !
* Les textes entre guillemets sont la retranscription de situations en élevage ou de témoignages d'éleveurs *
