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Etre productif en BIO et ROBOT, c’est possible

Actualité20/03/2020Agriculture biologique, RobotBovins lait

Le développement important de la production laitière Bio dans l’ouest de la France amène une diversité de plus en plus importante des modes de production et des systèmes fourragers.

Le cahier des charges européen actuel permet en effet une grande latitude dans les systèmes alimentaires des vaches laitières en Bio à condition bien sûr d’alimenter ses vaches avec des fourrages et des concentrés Bio. Il n’y a pas de restrictions sur le pourcentage de tel ou tel fourrage et le concentré est plafonné à seulement 40 % de la ration totale.

Du correcteur azoté Bio pour dépasser les 20kg/VL/j

Sur l’hiver, sans pâturage, les niveaux de production des vaches laitières Bio des élevages Seenovia sont en moyenne de 19 à 20 l/jour. Cette moyenne cache une grande variabilité (cf. graphe ci-dessous). 40 % des éleveurs Bio parviennent à produire plus de 20 kg de lait/VL/j sur l’hiver et 10 % sont même au-delà des 25 kg/VL/j sur les 3 mois sans pâturage.

 

Pour parvenir à produire plus de 20 kg/VL/j sur l’hiver, sans pâturage, il est nécessaire en Bio de complémenter les fourrages par du correcteur azoté Bio, soit acheté, soit produit en partie sur la ferme via notamment des protéagineux toastés (féverole, pois…). Dans ces élevages, le maïs ensilage représente généralement 1/3 à 50% des fourrages. Avant de rajouter de l’énergie sous forme de céréales fermières généralement (mélo, voire maïs épi ou maïs grain), il est toujours indispensable d’apporter du correcteur azoté même si les récoltes d’herbe font les 2/3 de la ration.

Compatibilité bio et robot

Bien entendu l’achat d’un correcteur azoté bio (acheté entre 800 et 1000 € la tonne par exemple) peut à première vue faire peur alors que le retour sur investissement est souvent rapide si le potentiel des animaux est présent et sous réserve qu’on le distribue de manière ciblée.

A ce titre, le robot de traite est tout à fait compatible sur ce point puisqu’il va permettre de gérer de manière individuelle et fine la distribution des aliments (comme un DAC).
A l’auge, l’apport de protéines pourra être majoritairement apporté par un ensilage d’herbe riche en MAT, un ensilage de luzerne ou un méteil précoce riche en protéagineux. Cela constituera une bonne base pour compléter l’apport de maïs ensilage. Un appoint en correcteur azoté pourra toutefois être envisagé (0.5 à 1 kg) si la MAT des fourrages est trop faible ou la part de maïs > 50 % de la ration.
La fréquentation du robot étant en partie motivée par la distribution d’aliments, on privilégiera l’utilisation de 2 aliments séparés, qui seront distribués lors de la traite :

  • un correcteur azoté à 38-39 % de protéines, ciblé uniquement sur la première partie de lactation et sur les fortes productrices ; on optimise ainsi l’investissement, en accompagnant les démarrages de lactation de façon équilibré tout en assurant la persistance de la production au-delà.
  • un complément énergétique : céréales ou mélange céréalier battu. Ce produit étant généralement produit sur l’exploitation et donc avec un coût de production moindre, sera distribué à tous les animaux et sera un bon moyen d’attirer des vaches faibles productrices en fin de lactation sans grever le coût alimentaire
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