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Les mycotoxines : de quoi parle-t-on ?

Actualité03/07/2020Nutrition

Le terme de mycotoxines vient de Mycos qui signifie Champignons et Toxicum pour Poison. Ces toxines sont des métabolites secondaires des champignons qui contaminent les productions végétales au champ ou lors du stockage. Certaines conditions de culture, de récolte ou de stockage sont connues à risque dans la prévention des mycotoxines comme les stress de la plante (stress hydrique, forte température), les dommages physiques (Insectes, pluies violentes) ou encore les mauvaises conditions de récolte et de stockage (trop humide, silo chaud, non hermétique).

Mon troupeau a des soucis mais je ne sais pas pourquoi ?

Malgré une ration équilibrée, une mise à la reproduction maîtrisée, une vermifugation adaptée, une eau de bonne qualité… le troupeau présente des sous-performances ou des troubles de fertilité ? Si la plupart de ces principaux axes sanitaires ne permettent pas de résoudre un problème de sous performance, il est alors possible que le problème vienne d’une contamination de l’alimentation par des mycotoxines, qu’il peut être intéressant d’investiguer.

 

Comment évaluer le risque de mycotoxines dans votre élevage ?

Les mycotoxines sont invisibles mais ont la particularité de provoquer des troubles sanitaires larges et non spécifiques, ce qui rend leur détection difficile. Les effets ne sont que très rarement cliniques, leur circulation est souvent silencieuse dans un élevage. La plupart du temps c’est la chronicité et donc un contact régulier avec les mycotoxines via l’alimentation, qui entraîne l’apparition de signes subcliniques dans un troupeau. Par exemple, le Déoxynivalénol (DON) augmente le risque d’immunodépression lors d’un contact régulier avec la toxine, ce qui peut entraîner par la suite des baisses de performances et une augmentation des pathologies frustres (boiterie, cellules…). La Zéaralénone (ZEA) favorise les risques liés à la reproduction des ruminants, comme une baisse de fertilité, une augmentation des rétentions placentaires et aussi des baisses de production. De plus, plusieurs mycotoxines peuvent coexister dans un aliment, or les associations de mycotoxines peuvent amplifier leurs effets.

 

Pour appréhender le risque de contamination dans mon élevage, la méthode idéale suit deux étapes :

1 - Un audit

  • Sur les cultures (semis sans labour, rotation maïs/maïs, pyrale, gel, stress hydrique…)
  • Sur le stockage (tassement, étanchéité, reprise…)
  • Sur le troupeau (diarrhée sur les veaux, troubles de la reproduction, mammites, acétonémie…)

2 - Une analyse de la ration, dont deux types sont envisageables selon les résultats de l’audit :

  • Détection des deux principales mycotoxines (DON, ZEA) en méthode rapide,
  • Détection de l’ensemble des mycotoxines connues (plus complet mais plus long).

 

Comment réagir ?

En fonction des résultats, différentes solutions existent : diluer ou arrêter le fourrage contaminé, changer ses pratiques culturales, apporter ou non un produit pour capter ou rendre inactive la mycotoxine, revoir sa méthode de stockage… parlez-en à votre Conseiller d’élevage SEENOVIA.

 

 

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