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Stress thermique : anticiper pour ne pas subir !

Actualité12/06/2019SantéBovins lait

Les vaches Françaises ne sont pas épargnées par le stress thermique. Si les chaleurs estivales sont inévitables, leurs effets peuvent être diminués considérablement par une adaptation de certaines pratiques.

De quoi parle-t-on ?

 

Les vaches sont très mal adaptées aux fortes températures du fait de leur incapacité à évacuer la chaleur en excès. Ainsi la chaleur extérieure et/ou l’hygrométrie les oblige à augmenter leur rythme respiratoire. Ce qui a pour conséquence de mettre les vaches en situation d’Acidose Métabolique, et d’engendrer de l’instabilité ruminale.  L’Indice de Stress Thermique (ITH) est le critère utilisé pour mesurer le Stress Thermique à partir d’une équation utilisant 2 Variables : la température et l’hygrométrie ambiante.

 

Comment gérer les risques d’acidoses métaboliques, la baisse de l’ingestion et la hausse de la chaleur corporelle ?

 

Par des actions préventives

Les vaches réduisent naturellement leur ingestion, d’autant plus si la qualité des fourrages n’est pas maitrisée. Il est fondamental de tout mettre en œuvre pour s’assurer de la conservation des fourrages en périodes de fortes chaleurs.

 

A savoir :

  • Tassage maximal lors de la récolte
  • Recours à une Bâche hermétique à l’air pour favoriser l’acidification et éviter les reprises de fermentations
  • Emploi de conservateurs sur les fourrages à risques comme les ensilages de légumineuses, ou les ensilages de maïs élevé en MS
  • Mode de distribution : en 2 fois par jour avec 70 % le soir (ration plus fraiche la nuit) et/ou utilisation de stabilisateurs de fourrages (sels d’acides)

Par des actions curatives

  • Favoriser l’accès à une eau propre et de façon non limitante pour compenser les pertes par extra-chaleur.
  • Réduire le niveau de Cellulose de la ration d’environ 2 %, avec un minimum à 16 % de CB, pour limiter la mobilisation d’énergie dans le processus de digestion et réduire la production d’extra-chaleur
  • Remonter la concentration énergétique en cas de baisse d’ingestion via de l’énergie non acidogène :  Maïs grain Humide, et/ou matières grasses « plutôt » saturées pour les troupeaux très performants ou à risque d’acidose par excès d’amidon.
  • Remonter la concentration en protéines de la ration d’environ 1 % de MAT pour faire face à une éventuelle baisse d’ingestion et assurer un maintien des performances laitières.
  • Minéraux et Additifs :
    • Stimuler l’ingestion via les levures vivantes quipermettent de soutenir et stimuler l’ingestion à la fois sur les vaches laitières mais également chez les vaches en prépa Vêlage.
    • Augmenter la couverture minérale et vitaminique via une hausse d’environ 50g/VL/jour des apports quotidiens en minéral afin de compenser les pertes via les urines.
    • L’augmentation des apports de Sel sera arbitrée en fonction des autres apports de sodium. Il faut viser en été des apports entre 2,5 à 3g/kg MS, sans aller au-delà.
  • Tamponner le rumen 
    • Utiliser une solution tampon à base de bicarbonate de potassium ou Carbonate de Potassium dont l’apportcontribue notablement au maintien du Taux butyreux.
    • Mise à disposition de Bicarbonate de Sodium en libre-service à condition de l’éloigner des abreuvoirs et d’avoir des apports suffisants en sel.
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