Mot de passe oublié ?
Seenovia > Actualités > Détail actualité

Stress thermique : anticiper pour ne pas subir

Actualité24/10/2019Elevage, Nutrition, RobotBovins lait

Les conditions estivales 2019 n’ont pas épargnées les vaches. Il est désormais temps de se pencher sur les leviers à actionner pour prévenir le stress thermique estivale. Dans ce contexte, plusieurs Seenoviales hivernales consacreront un temps d’échange sur ce sujet afin de vous aider à anticiper l’été 2020. En attendant, voici quelques rappels sur l’adaptation de certaines pratiques autour de l’alimentation et de l’ambiance du bâtiment.

Les vaches réduisent naturellement leur ingestion, d’autant plus si la qualité des fourrages n’est pas maîtrisée. Il est donc primordial de surveiller les niveaux d’ingestions et de vérifier les concentrations énergétiques et protéiques dans vos rations. La consommation d’eau en forte hausse engendre des pertes importantes en électrolytes via les urines et la transpiration. Il est donc important de veiller à offrir un accès à une eau propre de façon non limitante, d’augmenter la minéralisation de l’ordre de 20 % et d’envisager l’apport de levures vivantes pour stimuler l’ingestion. Vous pouvez également présenter du bicarbonate de sodium en libre-service pour assurer un rôle tampon au niveau du rumen ou opter directement pour une solution spécifique enrichie en bicarbonate de potassium tel que le Thermo’San.

 

Dans les élevages robotisés, les jours de fortes chaleurs perturbent la circulation des vaches. Pour les éleveurs c’est la double peine : il y a comme en traite traditionnelle une baisse de lait, mais les irrégularités de passage au robot impactent la qualité du lait. Dès 22°C avec une hygrométrie supérieure à 55-60 %, les vaches commencent à souffrir. La ventilation naturelle ou assurée par des ventilateurs contribuent pleinement à maitriser le stress thermique. Les bovins sont des insuffisants respiratoires, si on ajoute trop d’humidité dans l’air on va mettre les animaux dans une situation encore plus inconfortable. Il faut donc piloter la brumisation selon l’hygrométrie. Les micros gouttes (pression 100 bars) en suspension permettent de baisser la température de l’air. L’aspersion (4-5 bars) produit de plus grosses gouttes qui vont mouiller l’animal et avec de la ventilation, cela le refroidit. Des temporisations sur les pompes sont nécessaires dans les deux cas. Attention au nombre de translucide sur le toit !

La gestion de l’ambiance du bâtiment, de la nutrition avec un abreuvement non limitant apporteront ensemble des résultats satisfaisants.

Germain NERE / Denis DENION

Pôle Nutrition-Robot

Retour à la liste

Besoin de plus d'informations ?

Contactez-nous !

Contactez-nous !

... À voir aussi ...

Logo SeenergiLogo Natur'ElevageSan'ElevageLogo Multi Servives BovinLogo GénoCellulesLogo Medria Solutions